👋🏻 Yellow !
Bonjouuuuuur tout le monde. Comment ça vache ? Ici tout roule comme d’habitude, écoutez à l’heure où je rédige ces quelques lignes, un soleil radieux (le seul rayon du mois de novembre profitons-en) m’aveugle partiellement. Et j’en suis ravie. Cette semaine les mots-clés sont : Volcan – British Museum – Thunes – Raclette. C’est subtile (non) et OH VOILA le soleil est déjà parti, j’ai bien fait d’en profiter. Je vous souhaite une bonne lecture de cette 16ème édition de la newsletter What-Sup !
🎓 L’actu du doc’
Il y a quelques jours, j’ai eu l’occasion (la chance) (l’HONNEUR) d’intervenir dans un séminaire organisé par l’Université d’Islande et destiné aux promoteurs et promotrices de thèse. J’y suis intervenue depuis mon salon parce que j’avais pas des masses envie de finir dans une coulée de lave. L’idée était de discuter de bonnes pratiques en termes de construction d’une communauté de chercheur·es et de doctorant·es en particulier.
J’ai déjà fait un petit retour sur LinkedIn parce que j’adore les réseaux sociaux, mais comme j’ai quand même envie de vous récompenser de lire ma newsletter, je vais vous en dire un peu plus ici… On a évidemment discuté des basiques pour stimuler le sens d’appartenance à une communauté, dont le principe des rencontres régulières (parfois obligatoires et hebdomadaires) mais on a aussi évoqué l’idée de prévoir des rencontres virtuelles avec des chercheur·es qui sont à l’étranger, ce qui permet de maintenir le contact des équipes de recherche et les partenaires.
Nous étions 3 intervenantes, et l’une d’entre elles (Tinna Laufey Ásgeirsdóttir, Pr. d’économie à l’Université d’Islande) a mentionné l’importance du branding quand on crée un groupe de recherche : avoir un chouette nom, un site web bien chiadé, un logo qui claque, ça aide à développer le sens de communauté. Elle a également mentionné l’importance d’un équilibre entre les événements liés à la recherche (les journal clubs, dont je parlais sur LinkedIn) et les événements plus sociaux, comme les after-works.
En lien avec le débat lancé dans la dernière NL, il a aussi été question de garantir que tous les doctorant·es faisant partie du groupe de recherche soient financés : cela permet une ambiance de travail optimale puisqu’il n’y aurait pas de différences de statut ou de traitement entre les chercheur·es. Et alors last but not least, et là on va pas se mentir je ne suis que jalousie de ne pas y avoir pensé, il a été fait mention de l’événement que j’aurais voulu inventer : le DOCTOBERFEST. C’est du génie, OR WHAT ?! C’est un événement évidemment festif et social, qui permet aux équipes de recherche de se rencontrer, d’échanger de façon plus informelle, et je pense que si c’est pas le nom de notre prochain projet interuniversitaire, je démissionne avec effet immédiat.
📖 Book of ze week
J’ai un peu honte de le dire, mais je n’avais jamais lu de roman de David Lodge, le roi anglais du roman universitaire. J’ai toute une série de ses ouvrages dans ma bibliothèque, mais je n’avais jamais eu le courage de m’y mettre : j’avais commencé « Un tout petit monde » mais l’avais abandonné parce que je n’ai aucune volonté. Mais là, j’ai lu « la Chute du British Museum », et vraiment, à quelques nuances près, c’est un petit bijou.
Je vais commencer par les nuances parce que bon, c’est un roman britannique des années 60’, et y a une (brève) histoire de viol conjugal (« hihi violer sa femme c’est rigolo ») et de remarques racistes récurrentes (« hihi parler de métèques c’est rigolo ») MAIS C’EST L’EPOQUE que voulez-vous il faut REMETTRE DANS LE CONTEXTE. Bref.
J’ai beaucoup aimé cette lecture qui a comme trame de fond la recherche universitaire, en littérature anglaise en particulier, mais qui aborde aussi une série d’autres sujets, comme le contrôle des naissances par l’Église qui est vraiment central dans le récit. J’ai trouvé ça complétement décalé et absurde et je sais que ça va vous étonner, mais j’adore ça.
Je vous laisse sur cet extrait pour achever de vous convaincre :
Le cocktail des troisième cycle était un événement habituel du premier trimestre de l’année universitaire, il devait permettre aux étudiants de faire connaissance et d’être présentés aux professeurs. Pour un grand nombre, il ne s’agissait que d’un bonjour-adieu, puisque le département n’avait pas les moyens d’établir un vrai programme de troisième cycle et que de toute façon il épousait l’opinion traditionnelle qui voulait que la recherche fût une occupation solitaire et érémitique, une mise à l’épreuve du caractère plus que de l’érudition, qu’un abus de contact humain pouvait vicier.
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🤝 Meet the bailleur de fonds
Aujourd’hui j’avais envie de faire preuve d’un peu de sérieux et de vous parler du plus grand financeur de la recherche fondamentale en Belgique francophone : le F.R.S.-FNRS. Il s’agit d’un fonds visant à financer la recherche scientifique. Concrètement, cela signifie que l’objectif est d’offrir une large gamme de financements dans le but de développer, promouvoir et valoriser la recherche scientifique en Fédération Wallonie-Bruxelles. C’est également un service d’assistance aux chercheurs : organisation des appels, aide au montage de certains projets, soutien administratif, suivi des dossiers et des demandes.
Certains services du FNRS sont également chargés d’opérer une veille des opportunités de financements dans le secteur général de la recherche scientifique, mais aussi par thématiques particulières, afin d’établir des priorités stratégiques. Le volet de la mobilité internationale est également intégré à la réflexion du FNRS à l’aide de collaborations et de financements dédiés. Par ailleurs, des études statistiques et d’impact sont également menées au sein de l’institution. Les mots-clés : l’indépendance et la liberté de la recherche !
Pour en savoir plus sur les missions et les différents services du FNRS :
🔢 Le rappel du jour
Je m’en voudrais de terminer cette newsletter sans vous rappeler qu’il ne reste plus beaucoup de temps pour soutenir le projet « PhD, le jeu », créé par des collègues suisses de talent ! Tic Tac Tic Tac.
Dans « PhD, le jeu », vous incarnez un·e doctorant·e qui doit tout faire pour pouvoir soutenir sa thèse. Ça vous semble familier ? C’est normal. L’idée est de dédramatiser et d’inciter au dialogue et au partage concernant les difficultés rencontrées durant le parcours, le tout sous la forme de jeu ! Ne laissez pas passer l’occasion d’acquérir votre (ou vos !) exemplaire(s) du jeu, voici le lien pour soutenir le projet 😊
Bien que j’aie passé l’âge du doctorat (j’ai été paresseux, j’ai plutôt collectionné les licences et déçu mes maîtres), j’adore toujours autant vous lire.
DOCTOBERFEST je dis oui!!!!
Merci pour cette minute intéressante le matin 🤗