👋🏻 25x What-Sup !
Guyyyyyyyssssss (à dire avec un accent américain et en ouvrant les bras pour un virtual hug). Aussi incrédible que cela puisse paraitre, vous tenez présentement entre vos doigts délicats la 25ème (vingt-cinquième)(VINGT-CINQUIEME) édition de la newsletter What-Sup ! Je sais pas vous, mais moi je trouve ça super (*petite tape sur mon épaule*). ALORS OUI JE SAIS, j’ai traîné, j’ai laissé passer de trop longs mois entre vous et moi mais on va faire comme si de rien n’était, je sais que vous ne m’en voulez pas et que vous êtes frétillants comme des petites sardines à l’huile à l’idée de retrouver What-Sup ! Alors zébartiiiiii !
🎓 L’article du jour
L’article du jour* nous vient du très bon média Campus Matin qui publie régulièrement des articles très intéressants autour du doctorat, par exemple cet article-ci était particulièrement réussi hihi (spoiler alert : il parle de moi).
*Publié il y a 8 mois lol
Dans l’article que je vous propose de découvrir aujourd’hui, il est question de la relation entre directeur ou directrice** de thèse et doctorant·e. On ne le sait que trop bien : une relation sereine est essentielle pour un parcours doctoral épanouissant tant sur le plan personnel que le plan scientifique. Parmi ces conseils, « échanger avant de s’engager » me semble primordial : avoir un contact préalable avec la personne pressentie pour encadrer la thèse est crucial parce que cela permet de cerner si les façons de travailler (et les personnalités !) seront compatibles ou non. J’ajouterais à cet excellent conseil qu’il faut également pouvoir discuter avec les doctorant·es qui travaillent avec la personne pressentie parce que, même si chaque relation est unique, un son de cloche supplémentaire ne peut pas faire de mal. Une fois la directeur ou la directrice choisie, il convient de bien clarifier les attentes mutuelles et de refaire le point régulièrement, tout en acceptant que la relation évolue au fil du temps.
** L’article, publié dans un média français, parle donc de « direction de thèse », quand, en Belgique, on a plutôt tendance à parler de « supervision » ou de « promotion » de thèse, la logique est assez différente et reflète plutôt bien la différence de conception de l’accompagnement des doctorant·es.
Découvrez l’article entier ici !
🤝 L’autre article du jour
L’autre article du jour est cet article de Daily Science qui présente de façon assez large le doctorat et ça tombe drôlement bien parce que c’est justement le sujet de cette newsletter. L’article revient sur une exposition qui a eu lieu à Mons dans le cadre du Mois du doctorant et qui vise à présenter les réalités du doctorat aux étudiant·es qui souhaiteraient se lancer dans la voie de la thèse.
L’article m’a notamment permis de découvrir l’existence d’un recueil, disponible gratuitement en ligne, articulé autour des témoignages de l’exposition. On peut lire ceci dans l’avant-propos :
« Une thèse, c’est presque une histoire d’amour. En tous les cas, tous les ingrédients sont là, alternant au fil des années dans une balance qui ne trouve jamais son équilibre : bouleversement émotionnel, tête-à-tête hors du temps, exaltation, angoisse, colère, inspiration soudaine, vide abyssal, puissance créatrice, découragement… ».
C’est toujours intéressant de découvrir des témoignages de doctorant·es, on y trouve souvent de la nuance, de l’enthousiasme, de la clairvoyance, aucune difficulté n’est masquée, mais ces témoignages montrent aussi les ressources qu’on peut mobiliser pour les dépasser. Si comme moi vous avez loupé l’expo (OUPSIE), n’hésitez pas à jeter un œil à cet article et au recueil
🐰 La doctorante du jour
La finale nationale belge du concours de vulgarisation scientifique « Ma Thèse en 180 secondes » a eu lieu il y a quelques jours à Mons ! Au programme : 15 doctorant·es des cinq universités belges francophones ont présenté leurs recherches doctorales en 3 minutes top chrono. La lauréate est cette année issue de l’Université de Namur : Margaux Mignolet, doctorante en Sciences biomédicales, qui a présenté ses recherches sur le Covid long avec une présentation intitulée « Le monde de Dory l’anticorps ». Bravo à elle et aux autres candidat·es !
Et comme je manque à tous mes devoirs et que je n’ai vraiment aucune info de plus à vous donner (je n’ai pas pu assister à la finale OUPSIE bis), je vais combler le vide de cette rubrique en vous parlant de la série que je regarde pour le moment et non c’est pas totalement hors sujet parce que l’un des personnages (Gaby <3) est titulaire d’un PhD : c’est Shrinking, avec Jason Segel (Marshall de Lily et Marshall dans How I met) et Harrison Ford (ici je pense que j’ai pas besoin d’expliquer). C’est drôle et touchant à la fois, un peu comme cette newsletter finalement. Je la conseille ardemment. Un peu comme cette newsletter finalement.
🖥️Le bon plan du jour
Tiens, vous faites quoi le 13 juin prochain entre 14h30 et 15h30 ? Perso, je serai derrière mon ordi pour écouter l’équipe de l’Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques (ORCS) présenter leur dernier né : le rapport « Être en postdoctorat en Fédération Wallonie-Bruxelles. Trouver sa place temporairement dans le système académique ». Pour une fois qu’on cause des postdocs, je vous conseille de ne pas rater cette occasion en or d’en savoir plus sur ce statut particulier !
L’objectif est de mieux comprendre les réalités et l’expérience concrète des postdocs au sein des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, sur la façon dont ils y trouvent (ou non) leur place, et d’avoir une compréhension plus fine de différents aspects liés au postdoctorat : motivations à poursuivre un postdoctorat, multiplicité des tâches et rôles, difficultés dans l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle etc.
Vous êtes dispo ? Yay ! Inscrivez-vous ici (s’il-vous-plait)
Vous n’êtes pas dispo ? Snif. Alors lisez le rapport complet ici (s’il vous plait)