👋🏻 Hei !
Je n’ai reçu aucun commentaire désobligeant sur le fait que j’avais décidé de vous appeler les « What-Supilamis » (voir newsletter #2), j’en déduis donc que vous validez tacitement mais totalement ce jeu de mot des plus désopilants, et qu’on va maintenant pouvoir revenir à notre activité principale, à savoir, continuer à écrire des phrases à rallonge en cherchant d’autres jeux de mots totalement hors propos. What-Sup, toujours plus loin, toujours plus fort.
🎓 Actualités du doctorat
Soyons sérieux 2min si vous le voulez bien, et démarrons les nouvelles de la semaine avec ce qui n’a certainement pas échappé à votre œil expert : « Ma thèse en 180 secondes ». En effet, dans la plupart des universités francophones du monde (et j’exagère à peine), le mois de mars est synonyme de sélections locales pour le concours joliment surnommé « MT180 » (que nos amis suisses appellent évidemment « emmetécenhuitante » et là je dis : #coeuraveclesdoigts).
MT180 est un concours de vulgarisation scientifique dont l’objectif est simple, et j’ai envie de dire que c’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus : le but est que les doctorant·es expliquent sur scène, en 3 minutes top chrono et à l’aide d’une seule illustration en quoi consistent les recherches menées dans le cadre de leur thèse. Le concours se déroule dans chaque université, et chaque université envoie ses lauréat·es à la finale nationale, où les lauréat·es de cette même finale nationale sont alors envoyé·es à la finale internationale, qui eux-mêmes sont… non en fait ça s’arrête là, après tout le monde rentre chez soi, terminé bonsoir.
Les sélections sont en cours dans nos universités, et la grande finale belge aura lieu le 2 juin 2023 sous les tropiques de Louvain-la-Neuve, et la finale internationale aura lieu en octobre sous le soleil de Rabat. Yay !
📖 Ressource
La ressource mise en avant cette semaine est un guide conçu par le Graduate campus de l’Université de Lausanne et publié tout récemment ! Il s’agit d’un guide consacré au développement de carrière des titulaires de doctorat. De façon extrêmement complète, le guide vous accompagne dans les différentes étapes de la réflexion professionnelle : connaissance de soi, de ses aspirations, de ses forces et compétences, mais aussi connaissance du marché du travail et des possibilités de carrière. Évidemment une bonne partie du guide est consacrée à la réalité suisse : on y trouve beaucoup de considérations très pratiques si jamais la perspective d’une carrière chez nos cousins amateurs de raclettes vous intéresse !
Le guide propose en outre une série d’outils et de ressources (essentiellement développés par l’UNIL, mais pas que !) parce qu’ils extrêmement forts, au Graduate campus, et qu’ils font les choses bien, au Graduate campus.
Bref ce guide est d’utilité publique à la fois pour les doctorant·es mais aussi pour les personnes les accompagnant (promoteur·rices, services carrière des universités, etc.). Retrouvez-le ici !
🤝 Meet the doc
Aujourd’hui on va rencontrer quelqu’un d’un peu spécial puisque ce quelqu’un n’existe pas.
Il s’agit de Ross Geller ! Mais si… Ross… Friends… PhD… Rachel… raclette… (ah non pardon je m’embrouille). Bref on part dans la fiction aujourd’hui avec el famoso Dr Ross Geller qui détient un doctorat en paléontologie. On ne sait pas comment s’est passé son doctorat parce qu’il est déjà docteur dès le début de la série. Et ça c’est grave chelou parce qu’il a alors 26 ans. Il travaille dans un musée des sciences naturelles, d’où il est congédié temporairement après avoir pété un câble parce que quelqu’un avait mangé son sandwich (excuse 100% legit si tu veux mon avis). Il devient ensuite enseignant-chercheur (tenured) à l’Université de New York. Avouez qu’on veut savoir comment parce qu’on est bien d’accord que sa carrière n’a ni queue ni tête ni jambe ni rien du tout, à tel point que des gens mal intentionnés se sont même amusés à compiler toutes les incohérences de son parcours.
Doctorat et fiction - Le doctorat, s’il n’est que très rarement au centre des productions de fiction, s’immisce parfois dans celles-ci avec des figures de doctorant·es parfois farfelues, parfois réalistes, parfois farfelistes. Pour en savoir plus, dites donc ça tombe bien parce que j’avais justement écrit un article à ce sujet sur le blog illo tempore non suspecto.
🔢 Le chiffre du jour
Le chiffre du jour est un pourcentage : 47%. Il s’agit du taux d’abandon des doctorats, selon une étude menée en Fédération Wallonie-Bruxelles en 2014. S’il est très compliqué d’obtenir des chiffres des arrêts/interruptions/abandons de doctorat, on considère donc en général qu’environ la moitié des parcours doctoraux n’aboutissent pas à une soutenance de thèse. Les raisons sont multiples, des plus chouettes (opportunité professionnelle ailleurs) aux moins agréables (burn-out, dépression liée à la thèse). Si j’en ai parlé dans cet article du blog il y a quelques années, je vous renvoie également vers cette étude de l’Observatoire de la Carrière et de la Recherche Scientifique, consacrée avec bien plus de sérieux à cette « face cachée du doctorat ».
Vous avez loupé les newsletter précédentes? Pas de panique, Monique ! Les voici :
Waouw contenu hyper intéressant, je partage autour de moi !!
Bonne journée,
Sabrina