👋🏻 Bonchour
Salutations cordiales chères et chers What-Supilamis ! J’espère que vous vous portez bien et que cette petite chute des températures vous donne envie de plonger la tête la première dans un délicieux Pumpkin Spice Latte. Il s’est passé plein de choses dans le monde marvelous du doctorat ces dernières semaines, et j’en suis bien heureuse parce que ça signifie que, cette fois, je ne vais pas broder sur du vent pour vous raconter des choses. C’est parti mon PhD !
🎓 L’actu du doc’
L’actu’ du doc est en fait plutôt une actu’ du sup’ cette fois-ci parce qu’il y a eu du gros gros changement dans le paysage de l’enseignement supérieur en Belgique francophone : la fusion de l’université Saint-Louis – Bruxelles et de l’UCLouvain. Eh oui, après 6 ans de tractations, de négociations, de pas en avant, de pas en arrière, de tcha-tcha-tcha et de rumba, ça y est, il n’y a maintenant plus « que » 5 universités en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les conséquences sont bien entendu nombreuses sur : les programmes de cours, le personnel, les financements de la recherche, les compositions des organes décisionnels, les adresses mail, eeeeeeet (me voyez-vous venir ?) … l’organisation du doctorat.
Bon, en fait, il faut être honnête, il n’y a pas tellement de changements dans l’organisation du doctorat per se (tavu je parle latin), mais fusionner deux institutions implique tout de même de repenser le parcours doctoral à l’aune des us et coutumes de chaque institution. En effet, il y avait des petites différences dans le déroulé des thèses de chaque côté et on a pas mal discuté pour arriver à un cadre commun pour les doctorant·es sous l’ère de la grande UCLouvain. Il y a pas mal de travail (stratégique et administratif) derrière un projet de fusion d’une telle ampleur, et tout le monde est mis à contribution pour participer à façonner le futur visage du paysage de l’enseignement supérieur en Belgique francophone (RIEN.QUE.CA).
📖 Publicationz of ze week
Vous savez quoi, je sens bien que vous avez besoin d’un peu plus de contenu, alors comme je suis attentive à vos besoins, cette semaine, ce n’est pas 1, ni 3, ni 4 publications que je vous partage, mais bien 2 PUBLICATIONS. Le vois-tu comme c’est bioutifoule ? (commente si t’as la réf’).
La première publi, on va pas se mentir, c’est 100% de l’auto-promo et je suis même pas désolée. J’ai écrit un petit article pour la rubrique du « Doctoral Debate » de l’EUA-CDE (Council for Doctoral Education), à la suite de ma participation à la rencontre annuelle qui avait eu lieu à Lahti, en Finlande, en juin dernier. J’en avais parlé là car j’adore radoter.
L’objectif de l’article est de souligner l’importance de la création de communautés de doctorant·es (et de docteur·es) afin d’améliorer leur parcours doctoral, encourager l’acquisition de compétences et garantir une recherche de qualité. En bref, je dis qu’il faut un village pour faire un doctorat et je suis pas peu fière de la formule. C’est aussi – et surtout – l’occasion de prouver au monde entier que je suis capable d’écrire un article sans faire de blagues et des jeux de mots.
Et parmi celles et ceux qui écrivent plein de choses sérieusement aussi, il y a évidemment l’Observatoire de la Recherche et des Carrières scientifiques, qui pour rappel, est le fournisseur officiel de données pour What-Sup. Leur dernier rapport concerne la collaboration entre les milieux académiques et non-académiques en FWB. Et comme j’ai la flemme de copier-coller*, je vous renvoie vers le mini-résumé que j’ai fait de cette publi sur mon compte LinkedIn.
*C’est faux. En réalité j’adore les copier-coller. Ceci est une technique de stratagème pour avoir encore plus de vues et de clicks sur mon compte LinkedIn.
🤝 Meet the doc’
Cette semaine, la doc’ qu’on meet est Martha Boeglin, docteure en Philosophie de l’Université de Strasbourg (1998) et qui est à présent experte en rédaction scientifique et directrice de Scriptoria, un organisme de formations en écriture pour doctorant·es.
(Pour en savoir plus sur ce qu’est la “bookcase credibility”, cliquez là parce qu’on est aussi là pour apprendre des choses n’est-ce-pas)
Pour Martha, tout a démarré autour d’une page blanche, littéralement. Cette page blanche, qui se remplissait puis s’effaçait. L’angoisse. C’est en se constituant une boîte à outils qu’elle est passée outre ce blocage. Et comme elle se rendait bien compte qu’elle n’était pas la seule concernée par cette impossibilité à se mettre à l’écriture, Martha a décidé de lancer des formations en techniques de rédaction et sans conteste, la demande était bien là ! Martha a également pu compter sur sa solide expérience professionnelle en tant que prof de FLE (français langue étrangère) et en tant qu’interprète. Écoute, concentration, créativité, elle a mis à profit toutes les compétences acquises au fil de son parcours pour la création de son activité !
« J’ai créé les ateliers dont j’avais rêvé en étant doctorante ! »
Je connaissais déjà Martha via le blog qui accompagne son activité, je vous conseille d’aller jeter un coup d’œil à ses articles remplis de conseils pratiques sur tout un tas de sujets : la soutenance, la procrastination, la prise de notes, et évidemment, la rédaction de la thèse.
🧡 Coup de cœur of ze week
Je l’attendais déjà depuis un petit temps, et là ça y est, elle est là, elle est sortie au grand air et c’est un grand OUI ! Je parle bien entendu de la saison 3 de la série de vidéos PhD Channel, parce que de quoi d’autre je pourrais bien parler ? Pour celles et ceux qui ne connaissent pas (*regard désapprobateur*), PhD Channel est une série de vidéos réalisées par Claire Rommelaere, chercheuse à l’UNamur, qui dépeint toute une série d’aspects de la vie à l’université, et en thèse en particulier. C’est un véritable coup de cœur pour moi parce que Claire fait ça avec beaucoup d’intelligence, d’humour et de clairvoyance.
La première vidéo de la saison 3 est ainsi sortie il y a quelques jours à peine et aborde un sujet qui concerne en réalité tout le monde : la reconversion. Moi qui ai rêvé pendant très longtemps de tout plaquer pour aller élever des koalas au Québec (parce que pourquoi pas), je me suis retrouvée à fond dans cette vidéo qui aborde la question avec humour (et ça j’aime), avec bienveillance (ça j’aime aussi la plupart du temps) et sérieux (ça je sais qu’on dirait pas mais j’aime aussi car je porte des lunettes). Je vous conseille vraiment de prendre 7 petites minutes dans votre journée pour regarder cette vidéo, et si je n’ai pas encore réussi à vous convaincre à 100%, sachez que la phrase « Quand une bette est blette, ça m’embête » est prononcée dans la vidéo, et que si ça ne vous donne pas envie d’abandonner père et mère pour aller la regarder immédiatement je ne sais pas ce qu’il vous faut.
Hey mon ami, t'aimes ça d'manger des patates?