What-Sup #19 : Dans sa maison, un grand cerf
Y a pas de raison que je sois la seule à l'avoir en tête
👋🏻 C’est la première (de l’année) !
Eeh ben dis donc elle a pris des sacrées vacances celle-ci ! Elle débarque fin janvier comme ça l’air de rien ! Bonjour tout le monde et surtout bonne année bonne santé je peux le dire je suis encore dans le timing. La vérité c’est que j’étais pas en vacances mais que j’ai eu envie de vous laisser le temps de me manquer, est-ce que ça a marché ?? (dites oui). Bref What-Sup version 2024 débarque et je vais peut-être vous décevoir mais rien ne va changer cette année : on part toujours sur plus d’infun (= de l’info et du fun, pour les deux du fond qui ne suivent pas) sur le doctorat et toujours plus d’improvisation parce que qui m’en empêche ?
🎓 L’actu du doc’
Comme tous les ans à cette période-ci, l’actu’ du doc’, c’est la saison des inscriptions au concours « Ma Thèse en 180 secondes ». En effet, dans toutes les universités belges francophones (mais je suppose que c’est aussi globalement le cas ailleurs), on prépare activement les finales locales, qui ont généralement lieu au début du printemps. Et par « on prépare », on veut dire qu’on attend que les doctorant·es s’inscrivent pour participer à ce concours de vulgarisation (et aussi on bosse sur l’orga parce que quand même ça va pas se faire tout seul).
Le but du concours MT180? Présenter sa thèse en 3 minutes de façon compréhensible. « Easy ! », vous dites-vous. Vous vous trompez : résumer des années de recherche en 180 secondes, c’est challenging mais comme nos chercheurs et chercheuses sont rempli·es de ressources insoupçonnées, ils et elles font ça comme des chefs. Le seul bémol : le manque d’attractivité du concours pour les Sciences humaines et sociales ! Chaque année c’est la même chose ; minoritaires, nos candidat·es SHS ne se hissent que trop rarement sur les marches du podium. Pourtant, l’exercice est enrichissant, les formations sont qualitatives (parce qu’on ne les jette pas à la fosse aux lions sans préparation) et c’est l’occasion de mettre en avant des disciplines qui ont moins souvent l’occasion d’être sur le devant de la scène. N’hésitez donc pas à vous renseigner dans votre université pour y participer, ça fera plaisir à tout le monde (dont à vous, c’est promis).
🤝 Meet the doc’
Vous avez été très nombreux à avoir répondu à mon appel du pied lors de la dernière newsletter pour apparaître dans cette rubrique et je vous en remercie. NON C’EST FAUX VOUS AVEZ ÉTÉ 1 je suis très déçue. Mais la bonne nouvelle c’est que la seule personne qui a répondu à l’appel a un super chouette parcours que je me réjouis de vous exposer ici. Notre volontaire de la semaine est Antoine Feron, titulaire d’un Doctorat en Sciences politiques et sociales, obtenu à l’UCLouvain.
Antoine a plus ou moins toujours voulu faire une thèse, pour, je cite, « apprendre plein de trucs, être payé pour lire des livres et devenir comme le Dr Daniel Jackson, dans Stargate » (si vous avez pas la ref, c’est normal, moi non plus). Son idée, comme beaucoup d’entre nous, était de décrocher un poste de prof à l’université. Puis la réalité l’a heurté de plein fouet mais il a heureusement été bien entouré, notamment par un promoteur qui l’a encouragé à envisager une fin de thèse en dehors de l’unif. C’est alors qu’Antoine Feron décroche un job à mi-temps dans une administration publique tout en conservant un mi-temps pour finir sa thèse. Un an après, il rejoignait l’administration publique wallonne à temps plein pour soutenir le top management dans l’élaboration et le suivi de ses Grands Plans Stratégiques.
Après une fin de parcours chahutée (notamment suite à un échec de sa défense privée) (eh oui, ça arrive) (heureusement on peut la représenter), il finit par soutenir publiquement sa thèse en 2021. Puis, pendant les 3 années suivantes et motivé par les formations transversales suivies durant sa thèse, Antoine devient chef de projet RH et facilitateur interne dans la même administration, chargé de développer une offre de services à destination du management. Et depuis (très) peu, Antoine est formateur indépendant et a l’intention de mettre son savoir-faire au service, notamment, des doctorant·es en proposant des formations en gestion de la thèse en mode projet, en gestion d’équipe etc. A bon entendeur …
Retrouvez Antoine Feron sur LinkedIn
📢 L’appel aux troupes
Vous le savez, cette newsletter pourrait franchement être sponsorisée par l’Observatoire de la Recherche et des Carrières Scientifiques. Et cette 19eme édition ne fera pas exception puisque je ne vais pas me gêner de vous partager une petite demande de leur part que vous allez également partager auprès des personnes concernées parce que je sais que vous êtes tous et toutes des gens bons (merci).
L’ORCS recherche donc des postdocs pour participer à des groupes de discussion pour mieux comprendre leur situation si particulière dans le paysage de la recherche. Cela concerne les chercheurs et chercheuses actuellement en poste(doc) dans les universités belges francophones et de préférence issu·es de l’ULB et de l’UCLouvain puisque visiblement les responsables en charge du dossier dans ces universités ont mieux à faire que de recruter parmi leurs chercheur·es (HEIN)(C HONTEUX)(pardon).
Bref, si vous êtes présentement postdocs, n’hésitez pas à répondre à l’appel à témoignages parce que ce n’est quand même pas exactement tous les jours qu’on organise ce genre de groupes de discussion. Et si vous venez de ma part avec le code « WHATSUPILAMI » vous aurez droit à un délicieux petit paquet de graines et de noix lors de votre rencontre avec l’Observatoire.
Si en plus tu proposes des codes promo, il va bientôt falloir ajouter "Publication sponsorisée" sur tes newsletters
(même si tu le fais gratuitement 🙃)
Est-ce que les docs du secteur SHS sont sous représentés parce qu'ils sont simplement moins ? Ma question est peur être super naïve mais je n'ai aucune idée des proportions de chercheurs de chaque secteur 🤔